Extrait d’un texte de Lauriane d’Este Historienne d’art

Entrer dans l’univers de Marie–Thérèse Tsalapatanis, c’est faire un retour aux sources de la sculpture : des formes muettes, sinueuses, enroulées sur elles–mêmes vous regardent de leur regard noyé, et leurs têtes dressées semblent émerger de quelque rêve intérieur à une réalité encore imprécise et angoissante. La plupart sont des nus  » car le nu nous dit l’artiste, est éternel « . Il transcende la forme. Le silence s’impose. On assiste peut-être à une sorte de genèse, de naissance avant que les corps ne se déroulent pour prendre possession de l’espace….
Extrait d’un texte de : Lauriane d’Este. Historienne d’art.
Professeur à l’Université de Paris X Nanterre
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