J’ai découvert Marie-Thérèse Tsalapatanis il y a quelques années et l’année passée, dans le même salon, elle recevait le Prix du Conseil Régional. C’est avec beaucoup de plaisir de voir mettre en évidence son talent en l’invitant à une place d’Honneur. Voici une ascension rapide et méritée.
Son œuvre est particulièrement inspiré de la féminité. Elle travaille la matière en modelant les volumes jusqu’à ce que la sculpture s’élève à la conquête de l’espace. Travaillant l’anatomie humaine en élançant le buste de manière que le sujet perde sa raideur métallique pour mettre en exergue toutes les émotions émises avec autant de force par les courbes structurales qui appellent à de furtives caresses d’une main discrète que par l’intensité d’un majestueux regard digne d’une déesse.
L’art de Marie Thérèse est de donner vie à la rudesse du métal en y apportant une certaine dose de romantisme et de critères de beauté qui font de ses sculptures des compagnes avec lesquelles il fait bon vivre.
Christian Grente
Sociétaire des Gens de Lettres de France
Chevalier des Arts et des Lettres.